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La respiration de longue vie




L‘alimentation, la respiration et la pensée forment l’essence de notre vie. Or nous mangeons mal, nous respirons mal, et nous pensons mal ; nous vivons donc mal !

Le Qi, l’énergie qui sert à faire fonctionner notre organisme, est en grande partie tirée de la respiration. C’est la racine de la vie et il faut réapprendre à la connaitre et à vivre consciemment avec.

Le cycle respiratoire comprend :

- l’inspiration qui permet d’absorber les “éléments énergétiques“ de l’air,

- l’expiration qui permet à l’organisme de se débarrasser de ces déchets.

Il existe deux types de respiration ; la respiration automatique et la respiration consciente mettant le mental à contribution.

La respiration automatique

C’est la respiration naturelle, celle que nous pratiquons sans y réfléchir, comme vous, en ce moment pendant que vous me lisez…

Cette respiration, pour les chinois, doit être “ronde, douce, lente et profonde“. Le passage de l’inspiration à l’expiration doit être imperceptible et silencieux. Le cycle inspir/expir se fait naturellement prioritairement par le nez pour garder son humidité au nez et à tout l’appareil respiratoire.

Pour faire fonctionner l’organisme, il nous faut, en moyenne, 500cc d’air, ce que nous procure une respiration automatique. Mais ce volume peut diminuer, parfois drastiquement, dans bien des circonstances de la vie quotidienne : en cas de stress le volume est diminué de moitié, si l’on dort sur le ventre on ampute aussi le volume d’air entrant, une trop grande concentration peut même bloquer momentanément notre respiration.

La respiration consciente

Mise en garde Il en existe une multitude car la respiration contrôlée constitue la base de tous les exercices interne et externes, tels les Qi Gong, par exemple. Mal pratiqués, ces respirations peuvent être plus nocives que bénéfiques, je vous conseille donc fortement de ne pas commencer de pratiques respiratoires compliquées seul(e)s mais bien en présentiel ! Les Techniques présentées par la suite sont absolument inoffensives et d’un approche très aisée.

Il est intéressant de bien saisir que la respiration est le seul élément physiologique que nous pouvons rendre instantanément conscient ! Il est possible de réguler la fréquence des battements cardiaques par exemple, mais cela n’et possible qu’après une longue pratique et les effets mettent plusieurs secondes pour avoir de l’effet. En revanche, j’inspire, j’expire en conscience et instantanément, j’ai repris le contrôle de ma respiration automatique.

Le mouvement de base de la respiration volontaire est la respiration ventrale qui constitue à remplir nos poumons et à tirer notre respiration vers le bas à l’aide du diaphragme. Les viscères sont poussées en avant, le ventre sort, d’où son nom…

À l’expiration, le diaphragme pousse les poumons vers le haut pour les vider, les viscères reprennent leur position, le ventre se creuse légèrement.


Cette respiration est innée, observons un nourrisson ou un animal pour nous en persuader.

Tout le but de la respiration consciente va être de retrouver ce mouvement naturel, sans trop le forcer.

Idéalement, surtout au début, nous la pratiquerons allongé sur le dos, les jambes légèrement écartées et les mains bien détendues. Un petit coussin peut épouser la courbure de la nuque et les genoux peuvent être soutenus si besoin. Les vêtements sont amples pour na pas gêner la respiration, l’ambiance est calme.

· Commençons par inspirer par le nez, lentement en évitant de mobiliser le thorax. Les poumons se remplissent comme deux ballons et repoussent le diaphragme. L’abdomen, sous la douce pression est repoussé vers l’avant.

· Volontairement, à la fin de l’inspir, nous rentrons le ventre pour repousser le diaphragme vers le haut. Les poumons se vident, par le nez.




Cet exercice, très simple, peut poser des difficultés à certains. Au début, il faut un maximum de calme pour garantir une concentration optimale. Une fois l’automatisme trouvé, il sera définitif. Laissez le temps à votre organisme de changer ces habitudes, sans forcer, patiemment, tranquillement. Cela peut prendre quelques jours…

Le rythme de cette respiration doit être le plus lent possible, sans pour autant perdre son souffle. Le cycle respiratoire doit être continu, sans interruption. La concentration est axée uniquement sur notre souffle, le mental SUIT la respiration, ne la guide pas. AU début, nous serons assaillis par une multitude de pensées, ne les approfondissons pas, reprenons les rênes de nos pensées pour les fixer à nouveau sur nos mouvements respiratoires. Au fil de la pratique, cela deviendra de plus en plus facile, jusqu’à ce que cela devienne automatique.

On doit pratiquer cette respiration le plus souvent possible, le matin au lever, quand nous en avons la possibilité en journée (pendant cette période de confinement, c’est plus facile…), le soir en nous endormant. Chaque fois pendant 3 à 4 minutes ou plus si possible. C’est là un excellent exercice pour se régénérer et mettre son esprit en veilleuse.

Il n’y a aucune contre-indication majeure à cet exercice. Tout au plus, nous prendrons garde à nous relever doucement à la fin de ces exercices sous peine de sentir quelques vertiges dus à une sur-oxygénation.

Bienfaits de la respiration consciente

Nous massons directement les organes internes, entre autres le Foie, véritable éponge à sang et qui est si souvent bloqué par les émotions. C’est là le point fondamental de cette respiration.

Nous allons aussi éviter que des stagnations ne perdurent, dans les intestins bien sur, mais aussi dans le système sanguin et lymphatique. Ces stagnations sont à l’origine en MTC de chaleur, de douleur, d’inflammations, de gonflements, de la transformation des déchets en poisons à l’origine de quasiment toutes les maladies internes (cancers, Alzheimer, sénilité, fibromyalgie, etc…)

Un autre effet de cette respiration est l’augmentation conséquente du volume d’air échangé. Le surplus d’énergie inhalé est stocké au niveau des reins, qui consituent en MTC notre réserve d’énergie essentielle.

Certains auront peur de pratiquer cette respiration par peur de sortir le ventre. Mais c’est tout le contraire qui arrive. En effet, plus nous sortons le ventre, plus les muscles transverses et abdominaux devront travailler à le faire rentrer. Nous tonifions donc toute cette zone et au final nous allons perdre du ventre.

Une fois cette respiration de base bien assimilée, nous allons pouvoir y greffer une multitude d’exercices ; la respiration pour se réveiller en pleine forme, la respiration pour les insomniaques, la respiration pour gérer ses émotions, un exercice pour se nettoyer les bronches (excellent pour les fumeurs) et un exercice destiné à purifier son organisme tout entier.

Ces exercices seront explicités dans le prochain billet.

D’ici là, retrouvons d’abord notre respiration ventrale naturelle !

Attention, il est possible de ressentir des courbatures sous les côtes dans quelques jours, c’est là que s’insère le diaphragme. Ce sont de simples contractures liées au fait liées au fait de faire travailler un muscle qui n’en a plus l’habitude…

Remarques ; je ne suis pas médecin et les visées énergétiques et réflexions proposées ci-dessus ne remplacent en aucun cas les recommandations médicales de santé publique de prévention ou thérapeutique.

Mathieu



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